Le temps a passé depuis l'arrivé de Moe. Une autre marionnette s'était brisée et trois nouvelles avaient fait leurs apparitions.

"-Ayaka, tu m'as l'air bien pensive."
Ayaka se tourna vers la personne qui venait de couper son fils de réflexion.
"-Ce n'est rien Kana. Ne t'inquiète pas.
-Pour nous, tout va bien ? Je veux dire, l'arrivée de Musubu et Ayano ne vont pas risquer de nous casser ? Ton visage ne me rassure pas.
-Tu pense à nos sœurs ?"
Kana hocha légèrement la tête ne voulant pas donné la réponse de vive voix.
"-Ne crains rien, ce n'est pas cela qui nous brise, dit Ayaka en se levant pour prendre Kana dans ses bras."

Akari était dans la bibliothèque. L'absence de son amie était forte pour elle. Pourquoi à ce point ? Cela n'avait pas était aussi dure les autres fois. Quelques choses avait changé. Mais elle n'en avait aucune idée.
"-Tu es la !"
Akari releva la tête.
"-Je suis venue te dire qu'on allait bientôt manger."
Akari ne répondit rien.
-Je vois. Elle te manque, n'est-ce pas ? demanda la jeune fille en s’avançant.
-Musubu...
-Je suis la, si tu veux parler."
Un silence lourd se mettait en place dans la pièce. Akari ne voulais pas parler et Musubu avait peur de dire quelques chose de travers. Mais elle pris finalement le risque.
"-Je ne l'ai pas connu, mais... moi aussi, je ressens comme... un... vide, un manque. Quelque chose comme ça.
-Toi ? s'étonna Akari, alors que tu ne sais pas qui elle est ?
-Meimi reste une énigme pour moi. Ce vide, je le ressens pour... Autres chose, murmura la fin de sa phrase Musubu.
-Une chose est sûr, garde ça pour toi. Nos sœurs ne doivent rien en savoir !"
Les deux détentrices de ce petit secret sortirent de la bibliothèque pour se mettre à table.

Le duo arriva en dernier dans la salle à manger. Les plat paraissaient copieux mais il n'en était pas le cas. La discussion était animée. A la fin du repas, les filles retournèrent à leur activités. Akari avait glissé sous le drap du lit de Musubu un petit mot lui demandant de la rejoindre à la bibliothèque dans la nuit. Musubu le trouva, le lit rapidement puis le jeta dans la cheminée.
"-Que viens-tu de faire brûler ?
-Une vielle note que j'ai trouvé dans un de mes livres, rien de bien important Ayano."
Ne laisser aucune trace. Musubu, l'avait compris par le fait qu'Akari ne le lui avait pas dit de vive voix.
"-Ayano ! Musubu ! Venez jouer avec nous !
-Oui, venez !
-S'il vous plaît !
-Je suis fatiguée, demandez à Moe.
-Ou Momona.
-Ayano, j'aurai besoin de toi, s'il te plaît, intervient cette dernière.
-J'arrive."
Les quatre filles regardèrent leurs compagnes partir vers la chambre de Momona. Rikako se tourna vers Musubu.
"-Il ne reste plus que toi !
-Je suis fatiguée aussi. Une autre fois."
Les trois jeunes filles retournèrent dans leur chambre déçue. A peine étaient-elles sortie de la chambre qu'une autre apparue dans l'ouverture de la porte.
"-Pourrais-tu nous aider ? On a du mal à la terminer.
-J'arrive."
Musubu suivit Rina jusque dans la chambre de Moe. Celle-ci était en train de peaufiner les détails d'une robe.
"-Il faut qu'elle soit fini avant qu'on aille dormir. J'aimerai passer à autre chose demain.
-C'est surtout que tu ne veux pas faire une coupure demain.
-C'est vrai que tu es en cuisine avec moi demain !
-Oui. Tiens, dit Moe en tendant une aiguille à Musubu, au boulot.
-C'est partie !"

"-Ça fait un moment que je t'attends !
-Pardon... J'avais peur de réveiller Ayano.
-Ce n'est pas grave. Viens t’asseoir."
Musubu s'installa sur le canapé. Akari la questionna sur son sentiment de manque. Musubu ne savait pas d'où cela venait. Qu'elle avait l'impression que quelqu'un devait être la. Akari avait la conviction que quelque chose clochait. Mais bien évidement, elles ne pouvait en parler à personne. Ne pas inquiéter les autres. Akari ne voulait pas que ses amies prennent peur de quelque chose qui pouvait ne pas exister.

Plusieurs jour plus tard. Kana était venu trouver Ayaka.
"-J'ai l'impression qu'une distance se crée. J'en ai peur ! J'ai peur que quelqu'un se brise ou que se soit mon tour !
-Pourquoi me dis tu cela ?
-J'ai ressentie la même chose avant que Meimi ne se brise, quant elle était cassé.
-Tu le ressens donc ?
-Quoi ?
-Le lien. Je le ressens depuis longtemps. Et je sais d'expérience que personne ne se brisera."
Kana regarda son aînée intrigué.
"-Autre chose se prépare Kana. Mais je ne sais absolument pas de quoi il s'agit.
-Cette discussion reste entre nous je suppose ?"
Ayaka affirma et demanda à Kana d'être observatrice. Et de lui rapporter tout se qu'elle ressentait.

Comme les autres nuits depuis un moment maintenant, Akari et Musubu était dans la bibliothèque pour discuter sans se faire entendre de leurs camarades. Un coup de tonner se fit entendre.
"-Encore cette orage.
-Toujours..."
Les deux jeunes filles avait tourner leurs regard vers la fenêtre en prononçant leurs phrases.
"-Il ne cesse donc jamais ?
-Je ne me souviens même plus de la couleur du ciel.
-Il faut qu'on parte !"
Akari se tourna plus que surprise.
"-Mais, pour aller où ?
-Je ne sais pas, loin d'ici. J'ai le sentiment que rester n'est pas bon pour nous."
Akari réfléchi.
"-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée Musubu.
-Pourtant, c'est peut être la seule solution pour comprendre d'où vient le vide qui est en moi !
-Je ne...
-C'est pourtant toi qui m'as dit qu'il fallait trouver une solution ! la coupa Musubu."
Akari réfléchit encore un instant. Un instant qui paru long à Musubu qui la fixait.
"-C'est d'accord, Nous partiront demain, décida Akari, en pleine nuit. Il ne faut pas qu'elles sachent."
Les deux jeunes filles regagnèrent leurs chambres.

Durant la journée qui suivit, Kana alla voir Ayaka pour lui faire pars des ses dernières observations.
"-Du nouveau Kana ?
-Je crois comprendre se qui se prépare et c'est pour très bientôt."
Ayaka releva la tête et regarda Kana droit dans les yeux.
"-A quoi penses-tu ?
-Akari et Musubu. Elles semble préparer quelques chose en secret.
-Préviens les autres, nous ne les laisseront pas faire."

Au milieu de la nuit, Akari et Musubu s'était de nouveaux rejoint dans la bibliothèque. Aucun sac ne serait pris, elles l'avaient décidé ainsi.
"-Partons tranquillement et, surtout, mit en garde Akari, fais bien attention à me pas faire de bruit !
-Ne pas les réveiller, je sais."
Akari ouvrir la marche, cette dernière connaissant mieux le manoir. Elles étaient arrivées au rez-de-chausser lorsqu'un bruit aiguë les interrompit brutalement dans leur escapade. Les deux acolytes s’effondrèrent l'espace de quelques secondes. Lorsqu'elles s'ouvrirent à nouveau les yeux, les amies se trouvèrent face à elles. Akari et Musubu prirent peur. Akari se releva rapidement et pris le bras de Musubu pour l’entraîner des les escaliers. Dernière elles, les neuf autres n'avait pas bougé. Et pour cause, une fois arrivé en haut des escaliers, nos deux fuyardes se retrouvèrent de nouveau en bas, fasse au marche qu'elles venaient de gravir. Elles reprise alors l’ascension pour se retrouver de nouveau en bas, cette fois dos au marche. Il n'y avait plus personne au rez-de-chaussée.
"-Ne les laissez pas partir !"
La voix venait de derrière elles, au sommet des marche qu'elles avaient monté deux fois, ce trouvait les neuf marionnettes.
"-Viens !"
Akari prit le bras de Musubu en même temps qu'elles prononça son ordre. Elles se mirent à courir vers la porte d'entrée. Maho apparu juste devant pour leur bloquer le passage. Nos deux jeunes filles changèrent de chemin. Musubu suivait Akari sans réfléchir, la peur au ventre. Moe réussit à attraper Musubu qui se débattu. Ne parvenant pas à faire lâcher Moe, les yeux de Musubu commencèrent à faire couler quelques larmes sur son visage. Akari bouscula violemment leurs agresseur. Moe fini au sol, évanouie. Les deux jeunes filles poursuivirent leur course pour retourner vers l'entrée. Elles arrivèrent à la porte. Mais celle-ci était fermé à clé.
"-Vous ne sortirez pas !
-Vous n'aurez pas la clé !
-Vous ne la trouverez jamais !
-Restez avec nous ! Restez jouer ! Prononcèrent les trois inséparables."
Les trois marionnettes firent en sorte de pouvoir bloquer les deux effrayées dans les salon, ce qu'elles parvient à faire puisque les deux foncèrent directement dans cette pièce n’ayant pas d'autre échappatoire pour le moment. Elles fermèrent la porte afin de retarder un peu leurs poursuivantes.
"-Comment on va pouvoir sortir ?"
Akari regarda la pièce.
"-La table basse, on va les pousser avec."
Musubu aida Akari à débarrasser la table basse. Elles se positionnèrent derrière, entre les pieds, en la tenant par ceux-ci.
"-Musubu, dès qu'elles ouvrent on leur fonce dessus.
-Compris."
La porte s'ouvrir rapidement. Le trio avançait sereinement. Le duo se mis à courir dans leurs directions. Le plan d'Akari fonctionna. Leurs trois adversaires étaient tombées violemment au sol après avoir percuter les murs. Elle abandonnèrent la table pour partir à la recherche de la clé. La seule qui pouvait l'avoir était Ayaka.
"-Pourquoi faites vous cela ? apparu Kana.
-Kana !
-Pourquoi voulez vous partir ?
-Ce n'est pas contre toi, je te le jure Kana !
-Il faut que tu nous laisse partir. Nous reviendrons si c'est cela qui te fait peur.
-Menteuse ! Tu n'est qu'une menteuse Musubu !
-Non ! Je...
-Pourquoi tu veux la suivre Akari ! POURQUOI ?"
Akari était perturbée. Kana était dans une tristesse tel qu'elle ne l'avait jamais vu. Kana s'était recroquevillé au sol, elle pleurait.
"-Pardonne nous..."
Musubu la frappa avec une babiole qui se trouver sur l'un des meubles les plus proche.
"-Trouvons cette clé Akari !"

Dans le couloir de l'étage, Elles firent face à Ayaka, Rina, Momona et Ayano.
"-Akari, Musubu. Enfin, reprenait la raison ! Imaginez tout ce qui pourrait vous arrivé dehors.
-C'est un risque Rina, mais on veut le prendre
-Vous devez être malade. Musubu, tu ne sais même plus ce que tu dis.
-J'ai toute ma tête Ayaka ! Laissez nous partir !"'
Momona et Ayano s'étaient approchées. Rapidement, elles étaient presque au niveau des deux filles qui se tenait la main.
"-Pourquoi est-ce si important pour vous alors ? Expliquez nous.
-Vous ne pourriez pas comprendre.
-Ayaka ! crièrent en même temps Rina, Momona et Ayano."
Cette dernière venait de vaciller. Au même moment, un crie retentit
"-Kana... souffla Ayaka."
Le lien que sentait Ayaka et Kana venait de se rompre. Elles venait de perdre Akari et Musubu de façon définitive. Mais les deux amie ne le savait pas. Elles profitèrent alors de la confusion pour prendre la fuite. En bas, elles trouvèrent Kana. Toujours à terre.
"-Partez avant que vous ne puissiez plus... murmura Kana."
Akari et Musubu regardèrent vers la porte qui était légèrement entre-ouverte. Elles reprirent leur course. Rina, Momona et Ayano venait d'arriver dans l'entrée.

C'est de justesse qu'elles franchir enfin la porte. Les deux humaines laissèrent dernière elles les neuf marionnettes.

Il faisait nuit lorsqu'une jeune fille arriva devant ce vieux manoir.

"Mo............................e..........."

Une forte pluie commença à tomber. Aucun parapluie, pas d'abri autre que ce vieux manoir. Alors la jeune fille passa le portail et se dirigea vers la porte d'entrée. Ses pas était comme lourd pour le planchais qui grinça.Lorsqu'elle voulue frapper, la porte s'entrouvrit. La pluie, ne s'arrêtant pas de tomber, elle décida d'entrée.

"-Désolée de vous déranger. Je souhaite juste me mettre à l’abri de la pluie."

Aucune réponse ne lui parvient.

"-Il... Il y a quelqu'un ?"

Toujours pas de réponse. Mais un peu plus loin, il était possible d'entendre des voix.

"-C'est elle ? dit une première.
-Moe ? questionna une seconde.
-Pas sûr... répondit pour les deux une troisième."

Les trois voix eurent juste le temps de finir leur conversation qu'une autre voix s’éleva de l'ombre de la jeune fille toujours en recherche d'une présence.

"-Entre, jeune damoiselle, pris une nouvelle voix.
-Tu ne dérange personne, ajouta une seconde voix.
-Merci... Mesdames. Mais je resterai juste le temps de la tempête.
-Il n'y a pas de soucis."

Les deux propriétaires de ses voix vinrent près de la jeune fille, trempée par la pluie qui s'était abattue d'un seul coup. La pauvre adolescente n'avait rien pour se changer.

"-Enfin ! Ne laissez pas cette pauvre enfant dans cette situation ! Si l'une d'entre vous aller lui chercher des vêtement sec et une serviette !
-Me... Merci.
-C'est normal, voyons. Dis-nous, qu'elle est ton nom ?
-Moe.
-C'est très jolie. Je suis Kana et voici Ayaka. Enchantée.
-De même."

Moe, qui était quelque peu timide, se sentie gênée part l'aide des jeunes femme. Elle leur proposa son aide mais celle-ci lui dire que tout allait bien et la remercièrent.

"-Ayaka ! Ayaka ! J'ai les vêtement que tu as demandé.
-Merci Mizuki.
-Suis moi, dit Kana en récupérant les vêtement tendu par Mizuki, Je vais te guider à la salle de bain. Tu pourra t'y changer tranquillement.
-Merci.
-Kana ! Mademoiselle ! Attendez ! J'ai les serviettes ! cria Rikako en arrivant juste devant sa camarade et leur invitée. Où est-ce que je les pose ?
-Suis nous, tu les posera sur la petite commode."

Ces trois personnes se dirigèrent vers la salle de bain. Ayaka, quand a elle demanda à Maho de prévenir les autres puis monta vers une chambre. Elle frappa à la porte et entra.

"-Quel est donc tout se remue-ménage en bas ?
-Elle est arrivée.
-Moe ?
-Oui.
-Il faut... que... je... la vois.
-Je sais.
-Il faudra fai...
-Je sais, la coupa Ayaka."

 

Moe s'était installée dans un fauteuil près d'une fenêtre. Elle regardait dehors en espérant que la pluie ne tombe plus. Le temps passez, on allait s'inquiéter pour elle.

"-La plus part du temps, lorsque cela tombe comme aujourd'hui, ça tombe pendant longtemps."

Moe se retourna, surprise d'entre une nouvelle personne.

"-Combien ?
-Très longtemps.
-C'est-à-dire ?
-Je ne sait pas exactement, mais cela dure..."

une pause se marqua, Moe retourna à sa contemplation du paysage. Pensant que la fille était partie, elle sursauta lorsqu'elle repris la parole.

"-Je ne me suis pas présenter ! Rina, enchantée.
-Enchantée, je suis...
-Je sais, Moe. C'est bientôt l'heure du dîner. Tu te joins à nous ?
-Euh... D'accord."

Rina s'en alla, laissant Moe seule dans le petit salon. Le temps continuait de passer, la pluie ne faisait que tomber. Ayaka guida Moe jusqu'à la salle à manger où deux autres filles, en plus de celle dont elle avait fait la connaissance en arrivant, qu'elle n'avait pas encore vu était présente.

"-Tu peux t’asseoir à côté de Rikako, fit Ayaka tout en montrant la chaise libre."
-Tu est donc Moe.
-Oui.
-Bienvenue.
-Merci."

Moe ne savait pas vraiment pourquoi, mais le bienvenue de l'inconnue lui fit froid dans le dos. Malgré cela, elle fit tout pour ne pas le montrer, ne voulant pas être mal vue par les âmes bienveillante.

"Moe, je te présente Akari et Meimi. Bien, puisque les présentations sont faite, passons au repas. Bon appétit."

Toute répondirent à Ayaka de manière enchanté, Moe, un peu plus timidement. Le repas, se passa plutôt bien. Mizuki était ravie de voir que la robe turquoise qu'elle avait choisi pour Moe lui allait merveilleusement bien. Une fois terminé, Ayaka demanda à Rikako de bien vouloir porter un plateau à l'étage. Rikako ne se fit pas prier et le monta immédiatement. Elle y resta un moment. Moe s'était réinstaller dans le fauteuil.

"-J'ai l'impression que tu t'ennuie.
-Il faut que je rentre.
-Je sais mais, ça ne s'arrange pas dehors.
-Malheureusement..."

En effet, un orage s'était déclenché pendant le repas.

"-Je peux te prêter un de nos livre si tu le souhaite.
-C'est gentille, mais non merci.
-Tu es sûr ?
-Oui.
-Si tu fini par changer d'avis, n'hésite pas.
-D'accord."

Meimi s'installa sur l'un des canapés et commença à lire. Moe ne pu s’empêcher de lire le titre sur la couverture qu'elle avait bien en vue. C'est ce moment que choisir Rikako, Maho et Mizuki pour arriver.

"-Vient jouer avec nous !
-Oh, Oui ! S'il te plais !
-S'il te plais !
-Oh... Euh...
-Pourquoi tu hésite ? De toute façon, tu ne peux pas encore rentrer cher toi.
-Oui, il pleut encore.
-En plus notre amie est cassée depuis quelque temps... Elle peut plus jouer avec nous...
-Cassée ? Votre amie ?
-Arrêter avec vos bêtises ! Elle n'est pas cassée, elle est malade.
-Mais... C'est ce que A..
-Chut ! Allez jouer ! Excuse les Moe.
-Ce n'est rien. J'imaginais qu'elles parlait d'un jouet ou d'une peluche.
-Tu viens jouer alors ?
-J'arrive.

Meimi et Akari la regarderaient partir vers l'étage avec leur trois camarade avant de se jeter un regard assortie d'un sourire qui voulait signifier tout autre chose que de la bienveillance.

 

Au moins une bonne demi-heure était passé depuis le moment où les trois filles était venu chercher Moe lorsque quelqu'un frappa à la porte de la chambre de Rikako.

"-Ayaka.
-Je vous dérange deux minutes. Moe, tu peux venir s'il te plais ?
-Oui."

Moe sortie de la chambre, Ayaka referma la porte.

"-Suis moi s'il te plais.
-Ou allons nous ?
-J'aimerai te présenter quelqu'un.
-Il y a encore quelqu'un ici alors... D'où le plateau, après le repas.
-Exactement. Elle n'a pas pue descendre parce qu'elle est malade. Mais elle teins à te rencontrer."

Moe baissa la tête, l'air songeuse.

"-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Je ne sais pas si c'est une bonne idée...
-Je vais te confier un secret. C'est fort probable que se soit la dernière fois qu'elle rencontre quelqu'un. Elle en a conscience et c'est pour cela qu'elle teint tant à te voir.
-Mmmh... Si ça peut lui faire plaisir, alors, j'accepte."

Ayaka frappa à la porte et fit signe à Moe d'entrer. La pièce était sombre. Les quelques bougies sur les table de chevet servaient de source lumineuse. Bien faible cependant.

"-Bonsoir, Moe.
-Bonsoir.
-Viens, approche."

Moe s'approcha du lit dans lequel se trouvait son interlocutrice.

"-Je suis Kanon. Ravie de pouvoir... te voir... enfin.
-Enfin ?
-Tu peux... t’asseoir sur... mon lit. Si tu le veux."

Moe sembla hésiter mais ne voulant pas vexer Kanon, elle le s’installa sur le bord du matelas.

"-On ne se... connais pas, mais... j'aimerai que tu... fasse quelque chose... pour moi.
-Quoi donc ?
-Reste... avec elles.
-Q... Quoi ?
-Prends... ma... place.
-Je ne peux pas...
-Prends... Ma... PLACE !"

Ce n'est que trop tard que Moe s'aperçue que les autres habitantes du manoir étaient dans la pièce, se jetant toutes, avec Kanon, sur elle. L'action des neuf lui arrachât un cris de terreur. C'est aussi trop tard qu'elle vue les fils autour des poignets et chevilles de ses assaillantes.

"Mo... e... Mo... Mo... e... Mo... e... e..."

Lorsque les marionnettes prirent du recule, Moe regardait Kanon, de nouveau couchée dans son lit. Immobile. Les huit marionnettes restante fixairent Moe du regard attendant sa réponse à la question de Kanon. Moe se pencha au dessus de Kanon est chuchota presque ses mots :

"-Je prends ta place, Kanon".